Merci de nous avoir suivis pendant cette grosse douzaine de reportages : pour vous remercier on vous offre ti'punch ou planteur, rhum blanc ou vieilli, nature ou arrangé....
Avant de faire du rhum, il faut presser la canne pour lui faire exprimer son jus. Les moulins les plus anciens étaient à force animale. J'ai annoté la photo pour que vous compreniez que l'ensemble du bâti tourne, que les cales 2 permettent de régler l'écartement.
Sur cette photo, pas de difficulté de compréhension : c'est bien une vieille mule qui fait tourner le moulin
Les moulins de seconde génération étaient à eau ( voir un précédent article) puis lorsque la concurrence des betteraviers se fit plus forte ( fin du XIX° siècle) on passa à la machine à vapeur qui délivrait assez de puissance pour mieux presser la canne et faire pisser plus de jus.
Le générateur produisait également de la vapeur pour améliorer la distillation.
Toutes les machines à vapeur se ressemblent : le cylindre - piston est relativement petit ( sur les locos c'est la chaudière qui occupe de la place), les roues d'entraînement sont démesurées pour jouer le rôle de volant d'inertie quand le piston est au point mort, des arbres de transmission très longs vont distribuer la force au broyage, à l'alimentation en cannes, à l'évacuation de la biomasse vers la chaudière, aux ateliers des mécanos, aux premiers groupes électrogènes....
De ce monde d'engrenages, de bruit, de cambouis sort un alcool merveilleux qui vous rappelle la plage et les cocotiers. Fermez les yeux et savourez le mystère !